Taro 12 sieklo Sant Mari ani Francia, si romano adžiluko. O relikvie taro sunho- ja arakhle si panda taro 1449 berš ki vrama taro franciakoro thagar Rene.
But Roma istemalkerena akala familijarno religisko tradicie, thaj ko akala dive ola kstinena pire čaven ki hangiri Saint Mari le Mer.
Majbaro kootor tari akaja tradicia si čivdi ki Devlikani kali Sara koja so akala kotor taro Roma dikenala sar Devlikani koja so kurtulčingja e Romen tari sumatra (more).
Akava religiozno bidžuko thavdela duj dive taro 24 thaj 25 maj, thaj i Francija akaja tradicija arakhelala sar člakoro patrimon (nasledstvo).
Ko akala duj dive ki diz sain Mari Le Mer sako berš avena pobuter taro 15 mile Roma andar i sasti Europa. Maškar lende si vi baro numero turistija kola so avena te diken sar thavdela akaja specijalizirimi religiakiri tradicija taro akaja grupa Roma.
Baši kali sara vakerelape so ov ko vakti palo ko meribe e Isuseskoro, oj thaj i salome ko tikno čamco iklile taro Jerusalim thaj cidingje ko bipendžardo than avindor ani Evropa.
Depuis le XIIe siècle, les Saintes-Maries sont un lieu de pèlerinages. Les reliques des saintes découvertes en 1448 lors de fouilles ordonnées par le roi René sont particulièrement vénérées durant deux pèlerinages. De nombreux Gitans profitent de ces rassemblements familiaux pour faire baptiser leurs enfants dans l’église des Saintes-Maries-de-la-Mer. Le premier jour, on mène en procession à la mer, Sara, la Patronne des Gitans. Avant cette manifestation, à l’intérieur de l’église, les châsses contenant les reliques ont été lentement descendues de la « chapelle haute » au moyen d’un treuil.
La statue de Sara, portée par les pèlerins, symbolise l’attente et l’accueil des saintes Maries Jacobé et Salomé. Le lendemain, après la messe solennelle du matin, la « barque », avec à son bord les statues des deux Maries, est portée jusqu’à la mer pour symboliser l’arrivée des saintes par les flots. L’évêque dès lors, bénit la mer, le pays et les pèlerins. L’après-midi se déroule à l’église, la cérémonie de la remontée des cchâsses à la « chapelle haute ».
Les 24 et 25 mai de chaque année. Calendrier annuel :
24 MAI
10h00: messe d’ouverture du pèlerinage
15h30: cérémonie de la descente des châsses
16h00: procession de sainte Sara
20h30: veillée de prières
25 MAI
08h00: première messe
10h00: messe solennelle des saintes Maries Jacobé et Salomé
11h00: procession à la plage et bénédiction à la mer
15h30: cérémonie de la remontée des châsses
26 MAI
Journée à la mémoire du Marquis de Baroncelli
Autres fêtes :
Samedi 16 octobre :
– 15h30 : cérémonie de la descente des châsses
– 18h00 : messe
– 20h00 : évocation de la légende des saintes sur la plage derrière les arènes
– 21h00 : veillée de prières
Dimanche 17 octobre :
– 10h00 : messe solennelle
– 11h00 : procession à la mer et bénédiction de la mer
– 15h30 : cérémonie de la remontée des châsses
Un brin d’évasion
Pèlerinage à Notre Dame du Pilar en Espagne : à l’origine du sanctuaire, une tradition rapporte que la Vierge Marie serait apparue à l’apôtre Saint-Jacques, vers l’an 40. Elle l’aurait encouragé dans son activité pour annoncer l’Evangile. Le nom du sanctuaire, devenu un prénom en Espagne, vient du « pilier » sur lequel la Vierge se serait manifestée. Notre Dame du Pilar est la patronne de l’Espagne et de tous les pays où est parlée la langue espagnole. La fête du sanctuaire est le 12 octobre.
Un brin d’histoire
Sur le Delta du Rhône, entre la mer et la légendaire Camargue, la petite cité tire son nom de la très ancienne histoire des saintes Maries Jacobé et Salomé.
L’histoire de cette ville est étroitement mêlée à la croyance provençale selon laquelle, à l’aube de notre ère (vers 44-45), une frêle embarcation venue de la terre Sainte s’échoua en ce lieu, vraisemblablement à l’emplacement d’un camp romain : “l’Oppidum Râ”. Plus tard, l’antique cité sera engloutie par la mer.
Lors des persécutions chrétiennes fomentées par Hérode, quelques disciples de Jésus furent placés sur une barque sans voile ni rame, en représailles à leur fidélité au Christ. Au nombre de ces suppliciés il y aurait eu Marie Salomé mère de Jacques le Majeur, Marie Jacobé sœur ou cousine de la Vierge Marie, Marie Magdeleine, Lazare et sa sœur Marthe, Maximin et Sidoine l’aveugle de Jéricho.
Selon la tradition, Sara rejoint le petit groupe : alors que la barque s’avance vers le large, elle supplie qu’on l’emmène. Un miracle lui aurait permis d’arriver jusqu’au bateau en marchant sur les flots grâce au manteau que Marie Salomé lui jette en guise de radeau. Comme beaucoup de légendaires croyances, il existe plusieurs versions des faits. Pour certains, le voyage se serait fait sur un navire ou une galère faisant route régulièrement entre la Palestine et l’Europe …
La vie de Sara, elle aussi, a engendré maintes croyances et versions : pour les uns, elle vivait déjà sur le rivage où elle aurait accueilli les saintes femmes. Celles-ci l’auraient convertie au christianisme et elle serait devenue leur servante. Sara, égyptienne, abbesse d’un couvent de Lybie …Sara, survivante des Atlantes …Les Gitans la vénèrent et l’appellent Sara la “Kali” qui signifie à la fois gitane et noire. Princesse ou servante, Sara garde son mystère. Marie Jacobé et Salomé, déjà d’un âge avancé restent seules sur le lieu d’accostage en compagnie de Sara. Leurs compagnons de voyage se dispersent et partent évangéliser la Gaule. Sainte Marthe se rend à Tarascon où elle apaise d’un signe de croix la fabuleuse Tarasque, monstre sorti des eaux du Rhône pour dévorer enfants et bétail. Elle consacre sa vie à l’évangélisation de la ville où elle est inhumée à sa mort. Madeleine prend le chemin du massif de la Sainte Baume. Elle s’installe dans une grotte humide, inaccessible aux humains (des anges seraient venus la porter) avec pour seule vêture son immense chevelure. Marie Madeleine expie ses fautes durant trente années. A sa mort, elle est ensevelie à Saint Maximin où, plus tard, s’élèvera une basilique. Lazare va jusqu’à Marseille et Maximin à Aix pour prêcher l’Evangile. Ainsi commence l’évangélisation de la Gaule dès le premier siècle de notre ère à partir de la Provence souvent considérée comme le berceau du christianisme.
Marie Jacobé et Marie Salomé restées sur place prêchent elles aussi la bonne parole. Leur parole aurait été confortée par des miracles, tel le jaillissement d’une sorte d’eau douce qui alimente toujours le puits de l’actuelle église. Marie Jacobé et Marie Salomé meurent à quelques mois d’intervalle, bientôt suivies de Sara. Saint Trophime, venu d’Arles, leur donne les derniers sacrements et assiste vraisemblablement à leur ensevelissement. Les saintes femmes sont toutes trois inhumées près du petit oratoire qu’elles ont bâti.
Lorsque le roi René, conte de Provence, donne l’ordre d’entreprendre des fouilles en ce lieu, on découvre en décembre 1448 plusieurs têtes disposées en croix et les corps de deux femmes. Un autel de terre pilée est également mis à jour ainsi qu’une pierre de marbre lisse que l’on appellera plus tard “l’oreiller des saintes”, actuellement enchâssée dans une colonne de l’église. Fait important, ces reliques sont mises à jours sous le maître autel de la première église, ce qui confirmerait l’idée que ces ossements sont bien ceux des saintes femmes, l’usage voulant, dans l’église primitive, que la messe soit célébrée au dessus des saintes reliques. De ces fouilles date la crypte de l’édifice actuel.
Lors d’une importante cérémonie en présence du roi René, de la reine Isabelle, d’un grand nombre d’évêques et de grands seigneurs de Provence, les reliques sont pieusement placées dans des châsses jumelles de cyprès peint, gardées dans la chapelle haute au dessus du maître autel. Depuis ce jour, la population des Saintes se considère comme la gardienne des saintes reliques, ce qui a parfois entraîné quelques troubles au cours de l’histoire. Depuis plusieurs siècles, l’église des Saintes est une étape du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Dès que la découverte des reliques a été connue en 1449, elle devient un haut lieu de pèlerinage à part entière. Après la découverte des fouilles, des travaux d’embellissement et d’agrandissement de l’église, le roi René rendit plusieurs visites aux Saintes, pèlerin parmi les pèlerins.
En 1576, la population des Saintes repousse l’assaut des protestants avec l’aide des Arlésiens venus à leur secours. Vingt ans plus tard, sous le coup d’une semblable menace, les consuls de la ville d’Arles se mettent sous la protection des saintes Maries, promettant d’offrir un ex-voto si le calme se rétablissait. Leur vœu fut exaucé. Le 25 septembre 1596, les consuls d’Arles tiennent leur promesse et assistent à une première cérémonie de vérification des reliques. Cet “inventaire” des reliques consistait en l’ouverture des châsses en présence de l’archevêque, de dignitaires de l’Eglise et de la Cour des comptes de Provence. Cette cérémonie se répéta à plusieurs reprises, la dernière eut lieu en 1926.
Au cours des siècles, on enregistre de nombreux miracles : des guérisons sont constatées, certaines dues à l’eau du puits de l’église dont on dit qu’elle “préserve du mal de la rage”. Des accidents sont inexplicablement évités. Les ex-voto couvrent les murs de l’église. Hélas, beaucoup disparaissent à la Révolution.
La Terreur n’épargne pas l’église de Notre Dame de Mer, saccagée, volée, pillée. Lorsque l’église sera rendue au culte, à Pâques 1797, les travaux de remise en état seront d’importance. Les châsses qui ont été brûlées en place publique sont reconstruites par un artisan local sur le même modèle que celles offertes par le “Bon Roi René”. Heureusement, grâce à une sage précaution du curé, la plus grande partie des reliques avait été mise en lieu sûr avant l’arrivée des révolutionnaires.
En octobre 1797, après la remise en état du treuil, la cérémonie de descente et remontée des châsses peut reprendre. Mais les processions dans les rues de la petite cité, emmenant les saintes jusqu’à la mer, ne reprendront qu’en 1862.
En 1794, les remparts sont démolis. Les cloches de l’église, fondues pour en faire des canons, ne seront remplacées qu’en 1840 et en 1946 pour la dernière. Ce n’est qu’en 1838 que la ville prend officiellement le nom des Saintes-Maries-de-la-Mer vocable que les pèlerins lui donnaient déjà depuis des siècles.
Il n’y a pas longtemps encore, le village avait peu de maisons construites “en dur”. Les habitations étaient principalement des cabanes (cabanes de gardians) au toit de chaume surmonté de la croix protectrice. L’aménagement en était simple et rustique. La population, composée essentiellement de gardians et de pêcheurs vivait simplement dans ce pays rude et généreux. La chasse, la pêche, la cueillette et le travail dans les manades étaient les principales ressources des Saintois.
Un brin de poésie
Romano ?a?ipen kaj si ?
de Rasim Sejdi?.
Romano ?a?ipen kaj si ?
De kana žanav andar man?e
caxrençar p-o them phirav
rodav kamipen ta angali
?a?ipen ta baxt
Où est la vérité tzigane ?
Aussi loin que je me souvienne
Je vais avec ma tente par le monde
Je cherche amour et affection
Vérité et fortune
Phurilem e dromençar
Kamipen ni araklem ?a?o
?a?o lav ni a?undem.
Romano ?a?ipen kaj si ?
J’ai vieilli sur la route
Je n’ai pas trouvé un vrai amour
Je n’ai pas entendu la parole juste
La vérité tsigane où est-elle ?
(Livre Roms en Europe de Jean-Pierre Liégeois, page 65).
Petit abécédaire
Gadjés : appellation donnée par les Roms aux non-Roms.
Génocide : pendant la Seconde Guerre Mondiale, entre 200 000 et 400 000 Roms, Gitans, Manouches ont été exterminés dans les camps de la mort, camps de concentration ; ce génocide reste souvent méconnu.
Chant traditionnel Santino Spinelli :
Auschwitz
Bouche sèche,
Yeux noirs
Lèvres froides ;
Silence.
Cœur brisé
Sans âme,
Sans parole,
Pas même un pleur.
Gens du voyage : la très grande majorité des gens du voyage présents en France, estimés entre 250 000 et 400 000, sont de nationalité française. Les gens du voyage sont certes majoritairement Gitans ou Manouches, mais ce terme correspond plus largement à une catégorie de personnes désignées par le droit français comme celles dont l’habitat traditionnel est constitué de résidences mobiles.
Roms : Les Roms sont un peuple originaire d’Inde qui s’est dispersé sur le continent européen depuis les environs de l’an mille. Au cours de sa progression d’Est et Ouest, il s’est fragmenté en groupes multiples, qui se sont différenciés avec le temps. Aujourd’hui on retrouve plus particulièrement les Manouches et les Gitans en France, les Gypsies en Angleterre, les Roms en Europe de l’Est, les Sintis en Allemagne. Des représentants de Gitans, Manouches, Sintis ont décidé de promouvoir l’utilisation du terme « Rom » auprès des gouvernements et des institutions internationales pour montrer qu’ils ne formaient qu’un seul peuple. Pour autant certains Gitans et Manouches ne le reconnaissent pas et lui préfèrent le mot Tsigane.
http://www.patrimoinevivantdelafrance.fr/index.php?mact=News%2Ccntnt01%2Cdetail%2C0&cntnt01articleid=4&cntnt01returnid=24&fbclid=IwAR0w24w8BnzHRnBRX4ILdJiuVJJOyurPmWYbAirEcfbHnpDbGwyUH2LAyw4
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